Pièce maîtresse de Gaspar Noé, elle constitue sans doute l’une des expériences de cinéma les plus intenses qu’il soit donné de vivre. D’une scène de décorporation, ce récit halluciné à la première personne fait de Tokyo le socle d’un monde qu’on survole, défie et transperce comme s’il était la chair de l’existence-même.