Soirée de lancement

Soirée de trois lectures performées, 60' Le Cran littéraire #01

Entrée à 5.- (prix de soutien à 15.-)

Archives 2015

Description

DEUX GNIFFENIAFFONS

Performance de traduction burlesque de Roberta Gado et Camille Luscher (Bas et Viceversa Littérature)

Qui sont le Pistrouillecradzet et le Grappianiolulu? Ils s’appellent aussi l Bibersciùcci e l Strüfinascmòciäri, et ce sont des descendants du Schöppelimunggi et du Houderebäseler, les célèbres héros de la "Bärndütsches Gschichtli" de Franz Hohler, une histoire racontée dans un bernois qui n’existe pas! Dans les traductions-inventions de Roberta Gado et de Camille Luscher, cette histoire voyage à travers les quatre régions linguistiques du pays. Et alors, qu’est-ce qui trapillelette dans les alvous, un Totemügerli, un Meurtacciùcceli ou un Mortifardet. Franz Hohler et ses complices Camille Luscher et Roberta Gado inventent une histoire qui donne libre cours aux ressources matérielles des langues, à leur signifiance, aux jouissances des rythmes et des sons. Le dérèglement langagier, le burlesque et l’humour sont au rendez-vous.

LE LIVRE DES DEBUTS

Performance d’Eugène (AdH)

Un ouvrage hors du commun: il s’agit de 11 débuts de romans. 11 chapitres un! À vous, lec-teurs, d’imaginer les suites. Eugène lit un de ses débuts: on entendra ses mots, son rythme, le vent de Manhattan, le bruit du marteau piqueur et de Rage against the machine!

AU CONGRÈS DES HERMINETTES

Performance de Jean-Sébastien Simon sur un texte de Pierre Yves Lador (HH)

Un artefact Kanak est trouvé en Nouvelle-Calédonie et fini exhibé dans un musée neuchâtelois, s’y ennuie puis se révolte non sans manquer de philosopher sur un transhumanisme d’un autre âge: celui où minéral, végétal et humain se combinaient tout naturellement pour mieux biner les pirogues. À l’époque de la machine qui produit elle-même des machines à produire des machines (et ainsi de suite), l’herminette rapelle la sagesse de l’outil qui livre une lecture insoupçonnée du monde. Première mise en scène d’un texte de Pierre Yves Lador, Jean-Sébastien Simon se joue avec brio des énumérations et des phrases à rallonge propre à l’auteur. C’est déjà une performance en soi.