Soirée Voir & Flairer

Projection des photographies de Jean-Luc Cramatte et lecture de Jacques Roman autour du livre «voir & flairer»

Une soirée proposée par les Éditions d'en bas Entrée libre

Archives 2024

Description

voir & flairer

«Sous sa plume, penser et flairer ont le même sens»

D’abord, entrez dans les instants captés par Jean-Luc Cramatte, autant d’arrêts sur image qui ouvrent sur des univers singuliers. Puis, à travers le regard de Jacques Roman, sa sensibilité, les histoires qu’il fait naître, repensez ces mondes au-delà de l’objectif.
Un dialogue silencieux entre deux auteurs, une danse subtile à laquelle ils nous convient. Quelle lecture faisons-nous d’une image? Jacques Roman, ne connaissait rien des photographies lorsqu’il a écrit ses textes, ni le lieu, ni la date, ni les circonstances. Les deux auteurs nous invitent à nous ouvrir à nos propres visions. Alors que l’image est omniprésente elle n’est plus regardée, juste vue. Ouvrons l’oeil et écoutons la musique des mots.

Image © Jean-Luc Cramatte

Jean-Luc Cramatte

Né dans le Jura Suisse en 1959, il découvre la photographie par l’ornithologie et achète son premier appareil photographique pour photographier les oiseaux. Il veut devenir bûcheron, mais sa mère insiste pour qu’il travaille « au chaud » dans un bureau. Il travaille d’abord pour la presse et réalise un premier essai photographique sur la dernière garde-barrière en 1983. Il s’éloigne peu à peu de la presse quotidienne pour mener à bien ses travaux artistiques. Collectionneur obsessionnel, il pense et travaille en séries, accumule ses images comme celles des autres. Il ne craint ni le rebutant, ni la monotonie et culmine dans une sorte de poésie de l’ordinaire.

Jacques Roman

Né en France en 1948, il arrive en Suisse en 1969, par un coup du destin. Le même destin le voit se consacrer à la culture : théâtre, lectures, radio, cinéma, enseignement, écriture (auteur d’une oeuvre poétique importante), et ce durant plus de cinquante ans, un demi-siècle. Il ne doute pas que ce soit cette longévité biographique qui l’ai fait se pencher en penseur sur l’agoniagraphie et la thanatographie, sur le passage du temps et l’éternel retour, sur l’impossible inscription de la vie sur catalogue.