Handling the Undead

Thea Hvistendahl, 2024, Norvège/Suède/Grèce, DCP, version originale norvégienne sous-titrée français, 98', 16/16 ans

Prix d'entrée à choix: 10.- | 15.- | 20.-

Archives 2024

Description

Oslo, une soirée estivale d'une chaleur écrasante. Des événements inhabituels se passent. Des nuées d’oiseaux dansent funestement dans le ciel crépusculaire. Sur un parking des alarmes de voitures se mettent soudainement à hurler. Les feux de signalisation s’affolent. L'électricité est coupée. Et les morts se réveillent.

Anna a récemment perdu son petit garçon. Le père de cette dernière a décidé de déterrer son petit-fils à la tombée de la nuit pour le ramener à la maison parce qu’il ne supportait plus de voir sa fille souffrir. Tora a enterré sa partenaire dans l’après-midi mais maintenant celle-ci se tient debout en silence dans leur cuisine. David et ses deux enfants ont perdu leur épouse et mère dans la soirée dans un accident de voiture mais il semble qu’elle soit revenue à la vie. Cependant toutes ces personnes n’ont pas vraiment l’air vivantes. Que sont-elles et que veulent-elles ?

«Handling the Undead» est un film de zombies très différent des autres: mystérieux, introspectif et calme. C’est aussi une histoire de deuil, de perte, d’espérance ce qui le rend précisément fascinant et nous fait frissonner. La réalisatrice Thea Hvistendahl a basé son premier film sur un scénario de John Ajvide Lindqvist dont les livres «Laisse-moi entrer» et «Border» ont déjà été adaptés avec succès au cinéma.

Images © Filmcoopi Zürich AG

  • NIFFF (Neuchâtel International Fantastic Film Festival) 2024 – Prix H.R. Giger «Narcisse» du Meilleur Film & Méliès d'argent du meilleur long-métrage fantastique européen

 

  • «Handling the Undead», ou quand le genre contamine brillamment le cinéma d’auteur pur et dur, est bien un film anti popcorn qui mérite le détour [...]. Ce qui aurait pu rester un insignifiant drame de plus sur l’épreuve difficile du deuil vire au film fantastique unique et envoutant. – Philippe Congiusti, RTS

 

  • «En réalité, il ne s’agit pas de faire peur, mais de susciter une inquiétude carrée, géométrique. La musique anxiogène de Peter Raeburn qui se déverse y contribue à son tour. On est du côté de «Les Revenants» (le film et la série) plutôt que de «La Nuit des morts-vivants» (1970). Il s’en dégage alors un trouble de l’âme au bord de l’abîme. À la lisière du mystère, forcément insaisissable, indicible. Mais dont le cinéma - comme c’est le cas ici par moments - peut révéler quelques morsures stupéfiantes et mélancoliques.» – Marco Danesi, Ciné-Feuilles