Après la mort de sa mère, la petite Karin est amenée chez son grand-père moine par son père qui la laisse ainsi seule dans la vie. Le moine qui vit dans une petite ville côtière de la province japonaise demande à Anzu, son chat-fantôme jovial et serviable bien qu’assez capricieux, de veiller sur elle. La rencontre de leurs caractères bien trempés provoque des étincelles, du moins au début...
Images © Frenetic Films
- Festival de Cannes 2024 - Quinzaine des Cinéastes
- Festival Annecy 2024 - Compétition
- «Dans cette fable adaptée du manga éponyme de Takashi Imashiro, le réel côtoie le spirituel, donnant corps aux créatures du folklore japonais telles que les yōkai ou les kami. Sorte de cousin éloigné du «Voyage de Chihiro» de Hayao Miyazaki, «Anzu, chat-fantôme» floute les frontières des mondes pour mieux nous parler du deuil et de la peur de l’abandon. La narration, n’hésitant pas à faire le grand écart des tonalités, allant du potache au mélodrame, est sublimée par une animation en rotoscopie où se rencontrent décors presque impressionnistes et réalisme des expressions et des gestes.» – Chloé Blanckaert, Trois couleurs