The Very House

Marie Taillefer, 52', 16/16 ans Projection et rencontre avec l'équipe du film/album-opéra

Prix d'entrée à choix: 10.- | 15.- | 20.-

Vendredi 30 mai à 20:30

Description

«The Very House» est un projet de Marie Taillefer, il est né du désir de réaliser un album-opéra, un film, et une mise-en-scène autour du thème de lʼorigine et la nécessité du doute et du mouvement dans le processus créatif. Formes et états qui se transforment, disparaissent, se régénèrent et se répètent.

De la longue correspondance quasi hebdomadaire de 15 années entre Salomé Kiner et Marie Taillefer ont surgi plusieurs thèmes récurrents : comment, où, avec qui, créer, comment raconter la lutte contre les contingences quotidiennes dans le processus de création, mais aussi les visions, les réflexions et le mouvement quʼaccompagnent un(e) auteur(e) dans sa démarche artistique.

Ce cut-up de notre correspondance est devenu le texte central ou une sorte de «livret» de «The Very House», nous l'avons partitionné puis notre compère musicien Buvette l'a mis en musique tel un album-opéra, en langue anglaise.

La voix centrale du texte a commencé à voyager entre plusieurs genres musicaux, accompagnée de chants et de choeurs interprétés par Cyrus Bayandor de Florence & The Machine, Rebeka Warrior aka Mansfield Tya & Sexy sushi, Julie Hugo aka Solange La Frange & Your Fault , Laure Bétris aka Kassette & Pier, Laetitia Fleury aka Pvlmyr , Cédric Streuli aka Buvette et quelques 20 voix additionnelles.
Cet album-opéra vient de sorti en avril 2025 chez Pan European Recording (FR).

Dans le film réalisé en 2023 avec le soutien du Centre national du cinéma français, produit par DKB Pproductions (FR) les bascules visuelles dʼune série dʼesthétiques très changeantes expriment les mêmes transformations du texte et de la musique.

La mise en scène est en cours...

«C’est la somme de tous les refuges que nous décrivons ensemble qui me font comprendre que je cherche finalement une Maison à la fois dure et molle, de celles que nous nous obsédons à mâcher tous les jours, une structure recta béton armé qui se loge dans le travail quotidien  – peut-être serait-ce « la forme » –  et des volumes amovibles tous mous qui se gonflent et se dégonflent d’idées-lumière qui seraient alors le « fond ».

Les structures éphémères que j’ai dessinées à chaque pas mental se sont anéanties d’elles-mêmes, à peine édifiées.

C’est un champ de ruines, todo es ruina, mais elles sont primordiales.

No hay camino, el camino se hace caminando.»

 

> Album «The Very House»

 

Images © Marie Taillefer